Rofim est spécialisé dans le diagnostic collaboratif.
Rofim propose donc une plateforme transversale à destination des professionnels de santé, avec plusieurs modules dont la téléexpertise, la téléconsultation et les eRCP (cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique).
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Interview de Emilie MERCADAL, CEO de Rofim |
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- Comité Éditorial : Dans quel contexte s’inscrit votre innovation ?
Émilie MERCADAL (EM) : Rofim propose, depuis 2018, une solution innovante digitale de collaboration entre professionnels de santé, d’expertise médicale et représente le fruit d’un long travail d’observation et de recherche en concertation avec l’ensemble de l’écosystème médical. Rofim participe à l’engagement collectif de réforme du système de santé français « Ma santé 2022 » mis en place en 2018. La plateforme de diagnostic concerté et de télémédecine sur-mesure constitue une source sécurisée de données et contribue aux avancées médicales. L’usage de la télémédecine impacte positivement la croissance de l’entreprise dont le réseau compte désormais plus de 350 établissements et 5 000 médecins.
- CE : Comment avez-vous élaboré votre projet ?
EM : En partant d’un constat fait par le Docteur BENSOUSSAN, chirurgien vasculaire : Le traitement de certaines situations nécessite des EXPERTISES MÉDICALES POINTUES, très rarement présentes sur le lieu de prise en charge du patient.
Les dossiers médicaux de ces patients doivent donc circuler au sein de la communauté médicale pour que les BONS diagnostics soient établis et que les BONNES décisions soient prises.
Faute d’outils adaptés, on observe des échecs fréquents de prise en charge à distance dus à l’échec de transmission de la totalité du dossier médical, avec à la clé des conséquences considérables :
- Financières (de la consultation évitable aux urgences jusqu’aux héliportages inutiles)
- Médicales (errances diagnostiques dont l’issue peut aller jusqu’au décès du patient)
Fort de ce constat, il a créé un module de télé-expertise ; le module de eRCP a été co-conçu avec les filières de maladies rares de la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins) et notre module de téléconsultation a été initié à la demande de nos clients hospitaliers.
Nous avons un comité scientifique de plus de 35 praticiens, couvrant l’ensemble des spécialités, qui nous permet d’être toujours au plus proche du terrain.
Exemple de service délivré par la plateforme de télémédecine de Rofim
- CE : Quels sont vos actions et déploiements actuels ?
EM : Rofim engage énormément d’énergie et de fonds dans la R&D. Actuellement, nous sommes en train de constituer un parcours d’idéation.
En termes de déploiement, nous sommes aux prémices de la V2 de la plateforme en se concentrant sur les fonctionnalités clés et en apportant une technologie toujours plus à la pointe.
Nous avons une équipe dédiée de plus d’une dizaine de personnes pour les aspects techniques et de développement.
- CE : Quels sont les obstacles auxquels vous avez été ou êtes confrontés dans votre entreprise ? Vos souhaits pour y faire face ?
EM : Le premier obstacle auquel Rofim a été confronté est l’équipement digital des praticiens ainsi que leur réticence au changement. La pandémie a accéléré un changement de mœurs et a permis à tout une communauté de s’équiper d’outils digitaux.
Un autre obstacle auquel nous sommes confrontés est la multiplicité des plateformes de télémédecine et le manque de visibilité des offres pour les établissements hospitaliers ; l’engagement de l’État avec la proposition de son socle va permettre à certaines solutions d’être mieux fléchées.
- CE : Comment envisagez-vous votre développement futur ?
EM : Nous envisageons notre développement futur à l’échelle de groupements hospitaliers territoriaux, en effet, aujourd’hui nous sommes développés dans des CH (Centres Hospitaliers) et des CHU (Centres Hospitaliers Universitaires), mais pas encore à cette échelle supérieure. Nous envisageons également d’identifier un distributeur indirect afin d’accroître notre notoriété. A l’heure de la mondialisation, notre développement passera aussi par l’internationalisation de notre produit.
Une partie des services de Rofim
- CE : Pourquoi avez-vous adhéré au Pôle SCS ?
EM : Nous avons adhéré au Pôle SCS à nos débuts car ce pôle représentait un très large écosystème et il nous a semblé important d’en faire partie, afin d’accélérer notre croissance.
- CE : Le Pôle SCS vous a-t-il apporté ce que vous recherchiez et qu’en attendez-vous demain ?
EM : Je crois que c’est une relation qui se construit dans le temps, le pôle a toujours répondu présent lors de nos sollicitations et il nous accompagne aujourd’hui sur un dossier i-Nov.
CONTACT
Émilie MERCADAL
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